L'association contre la violence est née d'abord d'un collectif sans parti pris politique et racial.
Un jour, de novembre 2003, à 19h à Saint Denis, Natacha Fellous a été victime d'un vol à la portière. Vitre passager brisée en mille éclats se répandant avec force à l'intérieur du véhicule et dans les cris de terreur, un bras ganté qui attrape furtivement son sac à main posé à même le sol.
Pendant ce temps, cette nouvelle victime ne savait pas que d'autres subissaient le même jour, une agression plus ou moins violente mais de toutes les façons, une agression.
En effet, la réalité, à Saint-Denis, Plaine Commune va bien au delà de l'imaginable, et ne peux être simplifiée et synthétisée par une série de statistiques. Des personnes âgées, frappées sans aucune retenue pour un porte monnaie à peine rempli, des gamins de 13 ans rackettés et terrorisés, des femmes pour la plupart agressées deux fois, voire trois, pour un sac dont le contenu ne méritait pas évidemment le traumatisme laissé.
.bref, une situation inacceptable dans une ville où ces citoyens ont choisi d'habiter parce qu'il fait aussi bon y vivre.
Très rapidement, l'idée du collectif a suscité de très nombreux appels et réactions des Dionysiens et de personnes résidant en dehors de la ville.
Le collectif en deux semaines à réunit plus de 350 signatures et s'est structuré en association (lien sur les statuts) pour dénoncer la violence à Saint Denis.
Affirmer haut et fort que cette violence est inacceptable.
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