Madame Thorigny, 102 ans morte dans une rue de Saint Denis pour quelques euros
Posté par marcrozanes le 13 décembre 2008
Marie Thorigny, 102 ans, a été attaquée dans une rue de Saint Denis pour quelques euros.
Elle est décédée quelques jours plus tard des suites de ses blessures.
Née en Bretagne, elle a habité et travaillé à Saint Denis toute sa vie.
Patrick Braouezec, député de Saint Denis et président de Plaine Commune et Didier Paillard, maire de Saint Denis n’ont pas jugé devoir assister à ses funérailles.
Il faut dire que à quelques jours de là, lors de la réunion du comité local de prévention de la délinquance de Saint Denis, le maire de Saint denis avait tenu à rappeler qu’il avait été élu sur un programme et qu’il n’avait pas l’intention d’y déroger. Ce genre de propos nous rappelle quelque chose…
Tout ce qui ne figure pas expressément dans le programme municipal est écarté, à commencer par la vidéo protection (qui serait pourtant subventionnée par l’état) !
Dans ce programme, par contre, figure le doublement des effectifs de la police nationale. Une promesse qui n’engage à rien…
Les ultra-libéraux qui s’opposent à toute action municipale contre la violence s’obstinent à confondre jeunes et délinquants, pauvres et voyous. Nous refusons ces amalgames.
Nous revendiquons pour tous le droit de vivre et travailler en paix:
· Le droit pour les jeunes d’aller à l’école sans être menacés ou rackettés
· Le droit pour les personnes agées de circuler sans être attaquées pour un porte-monnaie ou une carte bleue.
· Le droit de prendre les transports en commun en toute sécurité.
· Le droit de circuler en voiture sans être victime d’un « vol à la portière ».
· Le droit pour tous de sortir la nuit sans peur.
Les partisans de la loi de la jungle prétendent défendre les libertés publiques.
La déclaration des droits de l’homme et du citoyen, dans son article 2, met à égalité le droit à la liberté et le droit à la sécurité (sûreté).
Le préambule de la constitution de 46 proclame: [La nation] garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs.
Le droit à la sécurité n’est pas un droit de second ordre !
Tous ensemble, revendiquons notre droit à vivre librement et sans crainte.
Disons NON à la violence à Saint Denis !
NON à ceux qui la justifient
Et soutenons les efforts de ceux qui la combattent !
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